Le Crédit Mutuel enfonce le clou !

Encore une fois nous pouvons constater, avec la nouvelle campagne du Crédit Mutuel, qu'être banquier est un étonnant métier où l'on dénigre ses concurrents et quelque part son métier, pour mettre en valeur ses propres qualités. Ce manque d'esprit corporatiste n'est pas de nature à arranger l'image des banques auprès des français. À croire que les banques françaises ne perçoivent pas leurs déficits d'image comme un problème mais, plutôt comme un épouvantail, bien pratique, dont elles se servent pour communiquer.
A quelle banque pensez-vous si je vous dis : proche, professionnelle, mutualiste ayant une vraie qualité de relation avec ses clients... Ce sont en tout cas, les qualités qu'une étude datant de janvier 2009, avait fait ressortir de l’image de marque de « La banque à qui parler ». Ainsi, après une bonne année de crise, le Crédit Mutuel reprend la parole pour réaffirmer la spécificité de son modèle coopératif. Une campagne TV met en scène un père et son fils (jeune actif) qui n’a pas choisi la banque de son père mais le Crédit Mutuel.
Déçu et méfiant vis-à-vis des banques, le père représente l'opinion du plus grand nombre au sujet du secteur bancaire. Il tente donc de convaincre son fils qu’il est dans une banque comme les autres. Cela donne lieu à des dialogues très réalistes où vous pourrez constater que le Crédit Mutuel n'hésite pas à dénigrer les pratiques de sa corporation pour mettre en relief ses valeurs. Il est vrai que le positionnement et l'image de marque du Crédit Mutuel n'y sont pas étrangers. Cette mécanique sera déclinée en radio. La campagne presse illustre les mêmes arguments à travers des portraits réalistes de clients du Crédit Mutuel.

Commentaires

  1. formidable campagne de communication de tartuffes.
    Il n'y a vraiment que les habitués des émissions de cauet et du monde de oui oui pour croire que si les conseillers commerciaux ne sont pas commissionnés, ils ne sont pas objectivés pour autant...

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  2. "Être objectif" c'est donner un point de vue exempt de tout jugement personnel, "être objectivé" pour un conseiller bancaire équivaudrait à la même chose, c'est un lourd manquement. Maintenant, c'est ce que l'on appelle un procès d'intention et pour avoir un compte chez le Crédit Mutuel, je peux témoigner que mon conseiller n'a jamais personnellement, tenté de me vendre un produit. Mais, quel paradoxe que celui de juger son conseiller sur la qualité de son absence...

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